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Sœurs du Saint-Cœur de Marie

Une histoire

« Notre histoire est riche D’IMPRÉVUS, de départs et de commencements… » (Constitutions)

Notre fondatrice, Antoinette Cornet, née à Walcourt, entra en 1838, à l’âge de 18 ans, chez les Sœurs du Sacré-Cœur de Marie, elles-mêmes issues du Béguinage de Nivelles et dont la maison-mère était établie à Alsemberg, en Brabant. Vingt ans plus tard, après avoir exercé diverses responsabilités, dans ce lieu d’éducation pour jeunes filles, Mère Gonzague fut envoyée avec un petit groupe de sœurs fortifier une affiliation, implantée à La Hulpe.

En 1863, l’Archevêque de Malines, reconnaissait les Sœurs du Sacré-Cœur de La Hulpe comme nouvelle congrégation religieuse diocésaine. Ignatienne et mariale dès l’origine, patronnée par saint Joseph et saint Ignace, la congrégation, après un accroissement rapide, n’a jamais atteint la centaine de sœurs, issues jusqu’à aujourd’hui de différentes langues ou nations.

Depuis la maison-mère, plusieurs communautés dédiées principalement à l’enseignement et à l’éducation des filles, ont essaimé, d’abord dans les Flandres, puis en Wallonie et plus récemment en Brabant flamand.

L’après-Concile Vatican II nous a permis de redécouvrir nos sources historiques, notre charisme (bien exprimé par ce nom de Sœurs du Saint-Cœur de Marie) et de diversifier nos apostolats : toujours dans l’éducation et le souci des pauvres, mais aussi l’aide au ressourcement spirituel – trois domaines déjà inscrits dans nos premières Constitutions.

Parfois engagées dans les détresses de la société civile, ou les urgences sociales de toutes espèces, nous trouvons notre joie, en nos trois lieux communautaires et notre implantation bruxelloise – sans compter autant de lieux d’enseignement ou d’animation spirituelle –, dans l’appel qui nous est adressé à vivre pour le Christ dans l’Église de Dieu.

En quelques dates...

1859 Sœur Gonzague (Antoinette Cornet) arrive à La Hulpe avec quelques compagnes, Sœurs du Sacré-Cœur de Marie d’Alsemberg, pour y développer une école primaire gratuite de filles.
1863 Le couvent de La Hulpe devient un institut religieux autonome.
Mère Gonzague est élue supérieure.
1866 Première pierre du nouveau couvent de Malaise (école primaire, pensionnat).
1867 Fondation de la maison de Basel, suivie de Steendorp (1868)
(enseignement gardien et primaire, école de dentelle).
1883 Fondation de la maison de Dieupart-Aywaille (classes primaires et école d’adultes du soir ou du dimanche).
1886 Mort de Mère Gonzague.
Douze supérieures générales lui succèderont jusqu’à nos jours.
1917 Accueil durant plusieurs mois de réfugiés français à la Maison-Mère de Malaise-La Hulpe.
1942-1947 Accueil de jeunes juives « enfants cachés », au même Pensionnat.
1960-1978 Après la fermeture du Pensionnat (1952) et un temps d’accueil d’enfants défavorisés, le Centre d’accueil et d’orientation de Malaise reçoit en observation, pour l’école et pour le séjour, des enfants « moralement abandonnés ».
1979 Ouverture de la maison d’enfants de l’Ancre (Bruxelles) dédiée au séjour de jeunes en difficulté familiale.
1994 L’Archevêché de Malines-Bruxelles nous confie le Centre Notre-Dame de la Justice, consacré aux animations et retraites spirituelles.
2011 À Yad Vashem (Jérusalem), la médaille des justes est décernée à Mère Marie-Véronique pour la Congrégation et son nom gravé sur le mur des justes des nations.
2014-2015 Construction d’une nouvelle maison-mère à La Hulpe, associée à la vente de l’ancienne maison pour un Habitat groupé intergénérationnel (Hocus pocus).

Des figures à découvrir

Mère Gonzague

Sœur Gonzague, qui fit à Alsemberg sa première profession religieuse le 4 septembre 1841, et sa profession perpétuelle le 7 septembre 1842, est élue, le 26 mai 1863, première supérieure du petit couvent de La Hulpe – elle sera réélue jusqu’à sa mort.

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Mère Marie-Véronique

Institutrice, catéchiste, Mère Véronique devint maîtresse des novices puis supérieure générale. Pour avoir accueilli au pensionnat de La Hulpe des dizaines d’enfants cachés pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut décorée, post-mortem, du titre de «Juste parmi les Nations».

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Sœur Marie-Claire

A enseigné en primaires et en gardiennes dans plusieurs maisons. Musicienne dans l’âme, tenant les orgues et donnant des leçons de solfège ainsi que de travaux manuels. Éducatrice du groupe des grandes filles en 1953, au début de l’œuvre de l’Enfance moralement abandonnée.

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Sœur Marie-Justine

Entrée dans la Congrégation en 1942, sœur Marie-Justine, après avoir vécu de près l’aventure des «enfants cachés» du couvent de Malaise, devint tour à tour maîtresse des novices puis supérieure générale.

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Des histoires à raconter